Ce projet s’appuie sur une démarche pluridisciplinaire organisée autour de la mise en perspective temporelle des problématiques actuelles de risques socio-sanitaires et socio-environnementaux. Le projet met en place une collaboration entre différentes disciplines qui n’ont pas nécessairement eu l’opportunité de se croiser dans les recherches sur la santé : sciences politique et juridique, géographie, aménagement/urbanisme, histoire des sciences de la santé, sciences de l’information et de la communication, histoire contemporaine.
SAiNTÉ@LYON s’inscrit dans les objectifs du programme Shape-Med@Lyon orientés vers une approche intégrée de la santé (individuelle autant que collective), traitant aussi bien des politiques et actions de prévention, que des pratiques plus orientées vers le soin et les traitements. Il entend travailler sur un terrain de recherche bien précis : les agglomérations de Lyon et Saint-Etienne, qui serviront de “laboratoires” pour une enquête transdisciplinaire sur l’histoire récente (depuis la Seconde guerre mondiale) de la prévention et de la santé environnementale.
Isabelle Garcin-Marrou est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à Sciences Po Lyon et membre du laboratoire ELICO. Ses thématiques de recherche sont structurées par une perspective scientifique principale : l’analyse des représentations médiatiques comme mode d’intelligibilité des questions sociales et politiques.
En parallèle de ses travaux sur les processus socio-politiques violents, elle travaille sur les médiations de l’espace public local en portant son attention sur la construction médiatique des identités de territoires, la mise en scène des exécutifs locaux ou encore les représentations territorialisées du risque industriel.
Stéphane Frioux est maître de conférences habilité à diriger les recherches en histoire contemporaine. Il enseigne à l’université Lyon 2 et est chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes. Spécialiste d’histoire environnementale, urbaine et des politiques publiques, il a récemment travaillé sur l’histoire de la pollution atmosphérique en France du XIXe siècle au début des années 1980.
Il a dirigé le projet ANR TRANSENVIR (Approche historique de la Transition environnementale. Innovations politiques et sociales face aux risques environnementaux en milieu urbain, années 1950-années 2000), et la publication qui en est issue : Une France en transition (Champ Vallon, 2021).
Virginie Chasles est professeure de géographie à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne. Membre de l’UMR Environnement Ville Société, ses travaux les plus récents interrogent les liens entre la santé et les injustices environnementales, et plus particulièrement l’impact sanitaire et social des inégalités d’exposition aux dégradations environnementales. Ses principaux terrains de recherche se situent en France et en Inde. Elle a co-dirigé l’ouvrage « Ce que les injustices font à la santé » (EAC, 2024).
Offre de post doctorat en histoire contemporaine