Inter-Med@Lyon

Intermède. nom masculin

Ce qui interrompt un processus, une activité.

Projet d'amorçage - vague 1

SAiNTé@Lyon

Pour ce nouveau portrait, nous nous sommes rendues au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), dans l’unité de recherche spécialisée en histoire et histoire de l’art pour les périodes moderne et contemporaine. Nous avons rencontré Stéphane FRIOUX et Galwen ROQUES, une partie de l’équipe SAiNTé@Lyon pour en savoir plus sur leur parcours et le projet.

Stéphane FRIOUX

Je suis maître de conférences, j’enseigne à l’Université Lyon 2 et je suis chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA). Je suis spécialiste d’histoire environnementale, urbaine et des politiques publiques. Je travaille actuellement sur l’histoire de la pollution atmosphérique en France du XIXe siècle au début des années 1980.

Galwen ROQUES

Je suis étudiant en master d’Histoire à l’Université Lumière Lyon 2. J’ai intégré le projet SAiNTé@Lyon et le LARHRA, le 1er mars 2024 pour un stage de 6 mois sur la pollution de l’air à Lyon.

Questions projet

Est-ce que vous pouvez me parler du projet en quelques mots ?

Stéphane FRIOUX :

Le projet SAiNTé@Lyon, c’est un projet pluridisciplinaire avec une forte dimension sciences humaines et sociales, puisqu’il est porté par un historien, moi-même, Stéphane Frioux, une professeure de sciences de l’information et de la communication, Isabelle Garcin-Marou, et une géographe, Virginie Chasles.

À l’origine, il y avait la question de savoir d’où viennent les préoccupations actuelles sur la relation entre santé et environnement, notamment avec les pollutions : les pollutions urbaines actuelles ou héritées, et de comprendre dans quelle mesure il y avait une prévention vis-à-vis des risques associés à ces pollutions, prévention officielle, pratiquée par les habitants. Nous en sommes au début du projet et il s’est bien lancé avec une complémentarité entre les sites stéphanois et lyonnais.

Poster SAiNTé@Lyon

Résumé illustré du projet SAiNTé@Lyon, ce poster scientifique a été présenté lors de la journée annuelle SHAPE-Med du 22 mai 2024.

Comment avez-vous rencontré vos co-porteuses ?

Stéphane FRIOUX :

Isabelle Garcin-Marou, je la connaissais déjà. On s’était fréquenté au sein du LABEX  « Intelligence des mondes urbains », et je savais qu’elle avait travaillé autour des risques industriels dans la vallée de la chimie, notamment en menant des enquêtes sur la perception des risques et des pollutions dans les médias. Elle et moi, nous sommes allés à la journée de présentation de SHAPE-Med@lyon suite à un premier Appel à Manifestation d’Intérêt. Nous avons appris qu’il y avait un projet en germe du côté de Saint-Étienne sur les territoires miniers et post-miniers portés par Virginie Chasles. On a pris contact avec elle et on a décidé de fusionner les deux projets pour avoir quelque chose de plus ambitieux, même si c’était des projets d’amorçage. Ensuite, nous avons fait la réponse à projet en se répartissant les moyens demandés. 

Et concrètement, comment vous travaillez ensemble ?

Stéphane FRIOUX :

Cette année, nous tenons des séminaires d’interconnaissance durant lesquels chacun a exposé les travaux dans sa discipline. Ainsi, lors d’ une  séance à Saint-Étienne, les collègues de l’équipe stéphanoise ont évoqué leurs approches de l’environnement, des crassiers métallurgiques ou miniers qui sont l’objet principal du travail de cette équipe. 

Et on intègre aussi des stagiaires de master. Ici, au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, Galwen Roques, qui est en stage de master d’histoire. Il y a un stagiaire de master en information et en communication au laboratoire Elico. Et le cœur du travail va se déployer l’année prochaine avec deux post-doctorants déployés presque en même temps au LARHRA et au laboratoire Elico et puis un ingénieur d’études déployé à EVS à Saint-Étienne. Après cette interconnaissance qui permet de voir les façons de travailler, les méthodologies, les problématiques de chaque discipline, il va y avoir vraiment des terrains de recherche et des objets qui vont être investigués. 

En parallèle à Saint-Étienne et à Lyon, où vous allez essentiellement vous focaliser sur l'histoire des crassiers de Saint-Étienne ?

Stéphane FRIOUX :

Non, c’est vraiment en parallèle. Chaque équipe a ses objets de recherche précis parce qu’il y a un savoir-faire, une méthodologie dans chaque discipline et dans chaque équipe. Nous, on ne peut pas s’improviser, chercheurs sur les crassiers stéphanois et réciproquement. Par contre, on partage les problématiques, on va discuter des résultats de recherche et on verra ensuite comment confronter justement les similarités ou au contraire, insister sur les divergences entre les deux territoires.

Est-ce que vous allez étudier l'apparition de certaines informations dans les médias suite à des catastrophes sur certains sites ?

Stéphane FRIOUX :

Ça, c’est le savoir-faire de l’équipe Elico, ce n’est pas vraiment mon domaine de spécialité. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a une volonté d’agir en complémentarité entre l’histoire et la science de l’information et de la communication. Notre rôle va être de repérer ce qui surgit dans les sources archivistiques, dans l’histoire.

Et Elico pourra ensuite faire travailler son post-doctorant plutôt sur le bruit médiatique autour de ces épisodes historiques via des travaux sur la presse. Mais il y a une version plus qualitative  qui prendra la forme d’entretiens avec des journalistes ou des personnes qui faisaient ou font de la communication pour les collectivités territoriales. Cette équipe va faire des grilles d’entretien pour s’intéresser à la façon dont les communicants et/ou les journalistes perçoivent ces épisodes et en ont rendu compte. Ce qui est à souligner, c’est qu’on a tous en commun cette petite distance de l’Histoire, puisque c’est l’approche historique passée avec les anciens crassiers à Saint-Etienne qui est un peu le fil directeur de toute l’équipe. On ne va pas étudier les controverses actuelles. 

Vous remontez à quelle période historique ?

Stéphane FRIOUX :

On est sur l’après deuxième Guerre mondiale pour des raisons de faisabilité. Vers 1960, on sait que le bassin minier stéphanois est en train de fermer, son sort est scellé. Et ensuite, dans les années 1970, il y a eu beaucoup d’épisodes de pollution du fleuve Rhône qui mettent en cause les usines chimiques de la région lyonnaise. Donc ça paraissait cohérent, de commencer dans les années 60-70 et puis d’aller jusqu’au début du XXIe siècle. On verra jusqu’où on s’arrêtera, ça sera en fonction du volume des sources et du temps d’analyse.

Elles sont où toutes ces archives ?

Galwen ROQUES :

(Photo: University of Haifa Younes & Soraya Nazarian Library/CC BY-SA 3.0)

En ce qui concerne les bobines microfilms du Progrès, elles sont toutes à la BM (la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu). Le principe des bobines microfilms est simple : il s’agit d’une impression du journal sur une bande magnétique. On installe la bobine sur un appareil et on la fait défiler comme un film. 

    Après, on consulte en zoomant, dézoomant, en espérant que la qualité de la bobine soit suffisamment convenable pour pouvoir lire les articles et les prendre en photo au besoin. C’est vraiment l’ancêtre de nos numérisations sous PDF que l’on peut trouver, par exemple, sur la base Gallica de la Bibliothèque Nationale de France.

      Il y avait des articles qui paraissaient sur la pollution à l'époque déjà ?

      Stéphane FRIOUX :

      Le ministère français de la protection de la nature et de l’environnement est créé en janvier 1971, et ça a entraîné une sorte d’appel d’air. À partir de là, beaucoup de personnes se sont mises à utiliser le mot « environnement ». J’avais repéré ça lors de précédents travaux d’histoire, autour des controverses sur l’implantation d’une raffinerie en région lyonnaise (1970-1973) et sur une zone humide au nord de Lyon reconnue pour ses qualités par les naturalistes, le marais des Echets. Donc dans les années 70, il y a des militants qui vont créer des associations, qui vont saisir la presse quotidienne, qui  va très vite couvrir ces phénomènes de pollution. Il y a par exemple un épisode d’odeurs mystérieuse qui plane sur Lyon pendant plusieurs mois, en 1970-71.

      Qu'attendez-vous à l'issue de ces deux ans d'étude ?

      Stéphane FRIOUX :

      Nous, dans notre fonctionnement en Sciences Humaines et Sociales, on pose des questions de recherche. On ne formule pas des hypothèses à vérifier expérimentalement en laboratoire. Ce sont des questions ouvertes. Pour ce projet, on va essayer de savoir si la prévention des pollutions a été conscientisée par les acteurs publics des années 1960 à 1992. Ou si à l’inverse, elle a été mise de côté au second plan. Et si oui, pourquoi ? Quels arbitrages ont pu être faits à certains moments ? 

      Il y a une source archivistique complètement nouvelle qui va être mise à disposition de Thierry Guillopé, notre futur postdoc pour 2024-2025. Ce sont les archives de la sécurité sociale, elles sont en cours de classement aux Archives départementales du Rhône. La sécurité sociale, dès sa fondation, prend en charge le remboursement des frais de santé et a également un versant prévention des accidents du travail. Grâce à ces archives, on va pouvoir rechercher dans les branches comme la métallurgie ou la chimie, qui sont des branches fortement représentées dans la région, s’il y a eu des démarches de prévention impulsées par la sécurité sociale et quelles réflexions ont été mises en œuvre à l’époque dans ce domaine.

      Questions métier

      Quelles ont été les évolutions majeures dans votre métier ?

      Stéphane FRIOUX :

      L’évolution majeure, évidemment, c’est le numérique. Je dirais que l’évolution qui concerne tout le monde, c’est la numérisation des données. Nous, en histoire très contemporaine on a accès à des données de mesure sur des tableurs Excel, des fichiers de données numériques. Mais il faut penser aux étudiants qui font de l’histoire moderne, par exemple. Si je prends l’exemple des imprimés publiés à l’époque moderne, au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe siècle, une grande partie maintenant sont numérisés. Les étudiants n’ont plus besoin de se déplacer à Paris, à la Bibliothèque nationale, pour les consulter, ça fait gagner du temps. Et ça permet à des étudiants de master de travailler sur des sources numérisées, ce qu’ils n’auraient pas pu faire il y a 20 ans.

      Galwen ROQUES :

      On assiste à une mutation du métier d’historien, notamment en termes de compétences dans le domaine de la paléographie (l’étude des écritures anciennes). L’interprétation des textes anciens est extrêmement complexe, car les tournures de phrases et la graphie ont considérablement évolué au cours du temps. Aujourd’hui, on développe de plus en plus de logiciels qui traduisent les textes anciens. On en est encore au début, mais quand on voit la vitesse à laquelle ça va, on ne peut s’empêcher de penser que le métier va rapidement changer, et s’ouvrir à de nouveaux profils d’historien·nes. Il y a des compétences qui ne sont plus nécessaires, mais qui vont être remplacées par d’autres, comme la maîtrise des outils informatiques. Personnellement, j’ai choisi d’étudier l’histoire contemporaine car c’est tout simplement la période pour laquelle j’ai le plus d’appétence. Même si dans le cadre de mon travail de mémoire je n’utilise que des outils simples, comme les tableurs Excel, je me dis souvent qu’on a beaucoup de chance d’avoir accès à ces nouvelles technologies, et à Internet (sur lequel on trouve désormais une grande quantité d’archives).

      Quelles sont les difficultés liées au métier ?

      Stéphane FRIOUX :

      Moi je répondrais plus sur le travail en interdisciplinarité que j’ai déjà eu l’occasion d’effectuer avant SHAPE-Med sur les questions d’environnement avec des collègues de différentes spécialités. Certaines spécialités pensent que l’historien peut avoir accès à des données qui en fait, soit n’existent plus parce qu’elles ont été détruites, soit n’ont jamais existé, soit ne sont pas accessibles. Par exemple la présence de microbes ou d’insectes pour les microbes par exemple dans les eaux usées de Lyon forcément ça existait il y a plus de 100 ans mais ça n’était pas forcément analysé quotidiennement ou quand ça l’était, les archives ont disparu. Donc un microbiologiste qui voudrait faire une reconstitution historique de la présence des microbes dans les eaux usées de Lyon pour voir si c’était plus pollué autrefois que maintenant, je vais un peu le décevoir !

      Je vais lui répondre qu’aux archives municipales de Lyon on a plutôt des rapports de gestion du service des eaux et que si des analyses ont été faites par le laboratoire d’hygiène municipale de l’époque, elles n’ont probablement pas été toutes gardées par les archivistes. Nous sommes dépendants du tri que font les archivistes. Il faut bien se dire que notre époque produit toujours énormément de papiers et que les archivistes doivent trier en fonction de ce qu’ils estiment être utile pour l’avenir. À Grenoble j’avais travaillé sur les archives sur la pollution de l’air et je crois que j’ai une année d’analyse de la pollution par le monoxyde de carbone dans les rues de Grenoble en 1965 ou 1966. Ainsi, l’archiviste n’a pas gardé 15 ans d’analyse parce que déjà 360 analyses feuilles ça remplit un carton d’archives, alors vous imaginez sur tous les domaines de l’action sanitaire locale… 

      Galwen ROQUES :

      On évoque souvent la prolifération documentaire comme difficulté au cours du cursus de licence et c’est vrai que ça peut en être une, mais ce n’est pas toujours le cas je pense. La période contemporaine se distingue par la très grande quantité de données qu’elle produit. Comme l’a dit M. Frioux concernant notre dépendance au tri des archivistes, on observe néanmoins que cette dernière tend à décroître à mesure qu’on étudie les périodes les plus proches de nous, puisque les archives sont de plus en plus numérisées. De facto, on est aussi moins contraints par l’absence de sources, car avant d’être détruites physiquement, elles sont mises en ligne. Ainsi, là où la grande quantité de matériaux exploitables présente le risque de se disperser au cours de la recherche, elle offre, en contrepartie, la possibilité de proposer un récit au plus proche de la réalité historique à laquelle on s’intéresse.

      À quoi ressemble une journée type ?

      Je dirais justement qu’il n’y a pas vraiment de journée type et que notre métier en tant qu’enseignant-chercheur est extrêmement varié. Ça peut être désarmant y compris pour suivre des stagiaires parce qu’ils ont une très grande autonomie. On ne va pas les faire pointer du lundi 9h au vendredi 17h et voir s’ils sont dans leur bureau parce que nous même nous n’y sommes pas du lundi 9h au vendredi 17h. En tant qu’enseignant-chercheur, on a des semaines qui sont consacrées à l’enseignement sur une grande partie de l’année et puis on a beaucoup de tâches administratives. Depuis janvier 2024, je suis directeur du laboratoire donc ça m’occupe beaucoup aussi.

      En ce qui concerne la recherche, on peut distinguer deux grands types de pratique : 

      • une recherche individuelle, classique, assez solitaire en histoire. Le chercheur va dans les archives dans les bibliothèques, consulte des documents pour fabriquer un ouvrage ou un article. Parfois il va enseigner cela aussi dans ses cours à l’université s’il est enseignant chercheur.
      • une recherche collective, monodisciplinaire ou pluridisciplinaire. J’ai pris goût à ce type de recherche là, assez jeune et j’ai dû apprendre à gérer mon emploi du temps pour tout mener de front.

      Il faut aussi préparer des opérations de valorisation. Cet après-midi (7 mai 2024), je vais à l’Académie des sciences Belles-Lettres de Lyon pour présenter mon travail sur l’histoire de la pollution de l’air à Lyon, ça fait partie du métier. Il y a l’enseignement,  la recherche,  l’administration, et enfin la valorisation. On ne s’ennuie pas !

      Qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir historien ?

      Stéphane FRIOUX :

      Dans mon cas c’est assez ancien, au départ c’était plutôt l’archéologie qui m’intéressait quand j’étais jeune adolescent et puis ensuite les cours d’histoire. Ensuite, j’ai compris qu’il y avait moins de postes dans le domaine de l’archéologie et moins de débouchés et puis l’enseignement m’intéressait : j’avais plutôt envie d’être professeur d’histoire géographie. Je suis arrivé à Lyon, l’année de la création de l’ENS de Lyon, j’ai eu la possibilité d’être recruté et d’exercer rapidement suite à ma thèse. Je n’ai finalement pas été prof en collège ou lycée mais à l’université directement.

      Galwen ROQUES :

      D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’histoire. Mais c’est vraiment quand j’ai intégré la licence à Lyon 2 que j’ai compris que je voulais devenir historien. J’ai immédiatement été séduit par le travail de recherche dans les archives, et par l’étude des sociétés du passé. Il faut dire que la façon de faire de l’histoire à l’université est différente de celle qu’on nous enseigne dans le secondaire, donc ça a vraiment été une bonne surprise pour moi de découvrir qu’en fait, j’aime encore plus cette discipline quand elle est abordée dans le cadre des études supérieures !

      La playlist de SAiNTé@Lyon

      Quelle est votre découverte musicale du moment ?

      Stéphane FRIOUX :

      J’aime bien deux choses, le jazz et la musique des Balkans. Ça me permet de m’évader, la musique des Balkans, puis souvent, on mélange dans un disque ou un concert des intonations joyeuses dans les fanfares et aussi des choses plus mélancoliques. J’aime beaucoup, depuis mes années d’étudiant, la B.O du film « Chat noir, chat blanc » d’Emir Kusturica. J’ai appris, d’ailleurs, que la musique des Balkans, a des résonances turques parce que, en fait, c’était des musiques faites pour les militaires, comme les anciens chrétiens des Balkans qui avaient été incorporés dans les armées du sultan. Donc, c’est pour ça qu’il fallait aussi que ça soit joyeux et entraînant.

        Côté jazz, j’aime beaucoup un disque de Michel Petrucciani que j’avais acheté un peu par hasard, un concert en trio. En résumé j’aime bien le jazz un peu acoustique avec contrebasse, batterie et piano.

          Galwen ROQUES :

          Je suis assez mouvant dans mes goûts musicaux (rires) ! J’ai des périodes où je ne vais écouter que de la variété française, anglaise et américaine de la seconde moitié du XXe siècle, et d’autres où je réécoute mes playlists de musique classique ou de musiques de mon enfance (Loreena McKennitt, Era, Green Day, des B.O. de films…). Parmi mes dernières découvertes ? Alors… La chanson date des années 1980, mais je l’ai découverte récemment, c’est Cumamo Bivalemo. Elle vient de l’album Africa Negra, que j’écoute beaucoup en ce moment, parce qu’il donne le sourire, et qu’il est plein d’entrain et de joie de vivre !

          Nous allons suivre SAiNTé@Lyon tout au long de leur projet et nous aurons l’occasion de vous présenter leurs avancées lors de nos prochaines rencontres avec les porteuses. Suivez-nous pour ne rien rater !

          SUIVEZ-NOUS

          SHAPE-Med

          dans votre boîte mail